Une photo doit savoir vieillir. Et j'aime ces vieilles photos où quarante ans après, on peine à se reconnaître. J'aime beaucoup cette vielle photo de classe où je dois être à la maternelle. Étrangement, je me souviens surtout des aboiements d'un chien dans un couloir. Je me souviens d'avoir bu l'eau du pot de yaourt où je trempais mon pinceau pour faire de la gouache. Je ne me souviens pas qu'on ait fait cette photo. Mais je suis content de l'avoir.
Et j'aimerais que mes élèves puissent en avoir une toute semblable, dans cinquante ans, quand je ne serai plus.
Et comme ce n'est plus très autorisé dans nos établissements scolaires, j'ai pensé la faire moi-même, à ma manière, avec mes élèves.
Mais ce serait tôt fait, une photo comme cela, tel jour, un petit quart d'heure, et hop, fini.
Je voudrais plus. Je voudrais que ma photo de classe montre chacun au-delà de la classe, montre chacun, non pas seulement comme un simple élève, mais en montre un peu plus de cette vie de nos élèves que, trop souvent, nous ignorons.Mais, au fait, qui aura trouvé laquelle de ces têtes de bambins est celle du Père Noël de la Réunion ?
Et j'aimerais que mes élèves puissent en avoir une toute semblable, dans cinquante ans, quand je ne serai plus.
Et comme ce n'est plus très autorisé dans nos établissements scolaires, j'ai pensé la faire moi-même, à ma manière, avec mes élèves.
Mais ce serait tôt fait, une photo comme cela, tel jour, un petit quart d'heure, et hop, fini.
Je voudrais plus. Je voudrais que ma photo de classe montre chacun au-delà de la classe, montre chacun, non pas seulement comme un simple élève, mais en montre un peu plus de cette vie de nos élèves que, trop souvent, nous ignorons.Mais, au fait, qui aura trouvé laquelle de ces têtes de bambins est celle du Père Noël de la Réunion ?